Hc 110

Le colis de breuvage arrive
je m’émerveille de la fraicheur du thé
Lorsqu’il frémit avec l’eau je comprends mieux
A quel point il m’est précieux
La tasse remplie de la liqueur laiteuse
Est d’autant plus admirable
Qu’au coeur du printemps le vin m’a donné soif

Le thé en poudre est parfumé
La source fraiche
Le vent impétueux et la pluie d’averse
S’élèvent avec la fumée du réchaud
Une tasse me dégrise de mon ivresse montagnarde
je me sens léger prêt à monter au ciel