Dans un palanquin en bambou
On chemine dans la montagne
Les monts sont beaux, bon
Mais rarement dégagés et plats
En bas se jettent les sources séjours des morts
En haut trône le ciel d’azur
Il faut disputer aux singes
Le sentier mince comme un fil
Les pavillons se nichent au bord du précipice
Nos cuisses ont des courbatures
Nos intestins affamés grognent
Nous traversons un petit pont volant
Nos pas résonnent
Le visiteur est reçu dans le grand vestibule
On se lave à l’eau du torrent on se sent plus léger
Je m’écroule sur le lit
Je ronfle à réveiller mes quatre voisins
Au matin on nous appelle d’un son net et clair
Pour la bouillie de riz
Pas de voix Juste le bruit des socques