Je suis dans le petit kiosque sur le lac
Les raisins s’empourprent
Accoudé à la balustrade
Je résiste au vent
Il n’est guère étonnant que cette année
Ma capacité en vin ait augmentée
C’est ici que je peux atteindre le grand vide
Après la pluie je me promène dans le jardin
Dans ce pays d’eau le givre est tardif
Les arbres ne sont pas encore dépouillés
Avec l’arrivée de l’automne je comprends
A quel point j’apprécie ma maison
Le vert luisant des feuilles de bananiers
Incita aux jeux de l’encre
Je m’amuse à calligraphier
Près de la fenêtre lumineuse *
* La cabane