Enfant j’aimais les livres
J’en négligeais cent affaires
Le riz refroidissait
Les morceaux de viande séchaient
On m’appelait je ne venais pas
Toute ma vie cela m’a fait du tort
Jusqu’au bout je n’aurais donc pas compris
Vieux me voilà devenu un poisson d’argent
J’en soupire de consternation
Passant par le relais de la roue à aubes
En pleine journée je m’endors
Dans mon rêve des vagues effrayantes
Secouent ma barque de pêcheur
Quand je me réveille le vent souffle
Sur le livre en tous sens
Je n’arrive plus à trouver
Le chapitre d’avant et le chapitre d’après