Hc 139

Par une journée d’été au bord de la rivière en crue
Le vent frais effleure mon visage
La lune s’est couchée
Un essaim d’étoiles remplit le ciel
Quelques barques sont de guingois dans la crique
Une mélodie s’élève d’une flûte
Sur la montagne d’en face

Mon jeune fils détache de la bassine en bronze
La glace du matin
Il y passe un fil de soie de couleur
Et la suspend comme un gong en argent
Un carillon de jade résonne dans le bosquet
Le cristal de glace fait du bruit
En se brisant par terre