J’ai une pressante envie de vin
Impossible à contenir
Les chrysanthèmes sont déjà épanouis
Devant la paire de carpes qui frétillent
Mon regard s’illumine
Je m’empresse d’appeler le cuisinier
Pour qu’il les coupe en tranches fines
La pluie du profond de l’automne
Goutte sur le perron
Y formant de la boue
Au crépuscule les oiseaux
Se hâtent de revenir dans la forêt
Ils s’y reposent déjà
Près de la fenêtre mon repas
Est simple et délicieux
Une demie mesure de riz grossier
Garnie de légumes saumurés *
* Ne fonctionne plus que le thème de la « cuisine »