Je cueille les fleurs imprégnées de rosée
je m’abandonne à l’absence volontaire de soucis
Est-ce possible ?
Je perds la sensation d’appartenir au monde
La nuit est belle nos propos sont purs
La lumière de lune m’offre le sommeil
Tout en haut de la montagne de non-existence
Je préfère quand le ciel est ma couverture
La terre mon oreiller
Je n’ai bu que de l’eau et je suis ivre