J’inscris ces poèmes sur des rocs
Certains cailloux sont d’une blancheur épatante
Mon sentiment d’insouciance s’épanouit librement
Homme sauvage je suis tombé dans ce monde par erreur
Les pièges sont innombrables
La forêt sur le paravent m’abrite
Ecume neigeuse et fleurs laiteuses flottent sur mon thé
Je déguste deux bananes et de bonnes petites choses
Dont une crème brûlée
La rivière limpide rejoint le fleuve immense
Seules valent la peine les joies frugales