Je regarde de loin les nuages sur la montagne vide
Tu as déménagé comme une sauvage
Tu as planté des chrysanthèmes
Pas d’argent mais des poèmes
On quémande tout autant
Le temple des nuages appartient au tao
Les flocons de neige fondent dans le vin
Je ne sens plus le froid de la nuit
Les oiseaux tiennent un concile
Le bruissement d’un arbre celui de la saison