J’ouvre mon sac de poèmes
Les affaires du monde sont insignifiantes
Je suis ivre sous les fleurs
Je tiens une bougie les invités sont partis
Les fleurs ses moquent de nous
Mon corps a ses limites
Comment se fait-il que j’aie une fleur à la main ?
Les papillons folâtrent par deux
Les poulets traversent la haie en s’envolant
J’aime les dessins que fait la pluie