Hc 83

Ma cithare est posée sur la table en bois noueux Assis paresseusement l’envie me vient D’exprimer mon sentiment Il n’est pas indispensable d&r...

Hc 82

Je souhaite qu’on me prête Le pavillon de l’allégresse suprême La sueur a trempé mon vêtement Dans la poussière jaune et le soleil ardent Au milieu ...

Hc 81

Sur mon vêtement et mon bonnet Tombent les fleurs des arbres Au sud comme au nord du village On entend le bruit des roues filant la soie Sous le vieux saule que...

Hc 80

Vivre en ce monde est comme un grand rêve A quoi bon se fatiguer ? Des myriades de fleurs dessinent un brocart Qui pourrait rester seul et triste au printemps ?...

Hc 79

Son parfum est celui de l’ambre gris Mais sa couleur est d’une pure blancheur Son goût ressemble au lait de vache Mais il est à la fois plus entier ...

Hc 78

La journée d’été est belle La soirée aussi A la fenêtre de l’est la chaleur s’est dissipée A la porte du nord le vent apporte sa fraicheur Une...

Hc 77

Du spacieux monastère sur la hauteur Le vide est sans limites Assis on voit les cavaliers sur la route du sud On entend en bas les coqs Au loin une fumée solita...

Hc 76

Je goûte le vin nouveau le ventre vide De façon inattendue pour une matinée me voilà ivre Je m’enveloppe dans un grand manteau en peau Je m’endors j...

Hc 75

Mon séjour est oisif en ce début d’été Je sirote du thé Une brise fraiche nait sous mes aisselles je suis poétique dans le studio de l’ouest Il est ...

Hc 74

Le thé de ce pays est suprême Celui du sommet caché est unique sublime En un endroit bénéfique le printemps est précoce Au milieu des grandes branches On recher...