J’ouvre mon sac de poèmes Les affaires du monde sont insignifiantes Je suis ivre sous les fleurs Je tiens une bougie les invités sont partis Les fleurs s...
Où est le temps des palanquins ? Qui peut penser que les sources soient le séjour des morts ? Le sentier est comme un fil à flanc de colline Le visiteur est reç...
Tu te promènes jusqu’au torrent visiter l’ermite As-tu réussi à entendre les pins ? Je regarde alentour la lumière des montagnes Un colporteur crie ...
Autrefois nous aurions vidé le reste de vin Je n’ai nul besoin d’un serviteur je voudrais un ami Je ne confonds pas le son de la pluie et le bruit d...
La pluie des pétales de fleurs tombe du ciel je ne souhaite ni l’humidité ni la sécheresse Le thé s’anime formant une écume neigeuse Vieux je crois ...
J’entendais les rouets filant la soie Qui me prêterait un peu d’allégresse ? Dans la poussière jaune et le soleil fervent Je suis un vieil homme qui...
Le vide est sans limites Assis je vois au loin les autos sur le col du sud Le cri d’une grue millénaire me parvient L’hôte nous prépare du poisson e...
J’essaie de décrire mon bonheur Ma maison est un esquif Au milieu de la brume et des vagues Le tao se savoure il est savoureux Innombrables sont les humai...
La forêt disperse les rayons de lune Les ermites insouciants sont frugaux Le vent d’ouest me souffle une idée Des nuages de beau temps Coiffent les sommet...