Ts 60 Ode au Tao

Un sage faisait une petite promenade
Dans un jardin abandonné
Il faillit marcher sur un vieux crâne
Il le ramassa dans les mauvaises herbes
Il le contempla sérieusement
Puis finit par dire :
« Seuls toi et moi savons qu’il n’existe
Rein de tel que la mort
Rien de tel que la vie »

Un beau livre classique dit :
« Le faucon s’élève au firmament
Le poisson plane dans les profondeurs »
Ces vers signifient qu’il n’y a nul lieu
Où le Tao ne pénètre

Pour une personne heureusement adulte
Le Tao commence par la relation
Entre l’homme et la femme
Et se termine dans l’immensité de l’univers