Rien n’était plus ordinaire
Qu’un maître de l’ancien temps
Mais leur sagesse était profonde
Rien ne les écartait de la vérité
Les rusés échouaient à les convaincre
Les belles filles à les séduire
Les riches à les convaincre
Les vieux maîtres jugeaient
Que la vie et la mort sont choses insignifiantes
ils ne craignaient ni le soleil ni la gadoue
Leur esprit s’envolait sans entraves
Jusqu’aux confins de l’inconnu
Au delà du temps et de l’espace
il plongeait plus loin
Que le début et la fin
Les vieux maîtres pouvait servir
Aux postes les plus subalternes
Et y prendre du plaisir
Leur vertu remplissait le Ciel et la Terre
Plus ils se donnaient à eux-mêmes
Plus ls donnaient aux autres
Plus ils donnaient aux autres
Plus ils se donnaient à eux-mêmes