Ânes et lunes vieillissent sous les pins bleutés
Nous calculons la cascade
Eperdus de fleurs nous bravons les princes
L’univers reconnait notre insoumission
A l’âge des joues roses ou des tempes grises
Nous vivons librement
Autant qu’il est possible
Bercés par les pins et les nuées
Sans contempler les sommets
Nous préférons les parfums