Pz 105

Je m’adonne au vin des sages
Je vis dans l’oubli des années
J’écarte les nuées
 la recherche de l’ancien sentier
J’écoute les sources
Je pourrais dormir dans la tiédeur des fleurs
Le fleuve suspend nos paroles
Le soir nous recouvre
Je redescends dans le froid des brumes
Les pins sont bleus