Je connais la route qui ne mène pas au monde
Mais au pays des pensées délicates
Si j’oublie ma pensée à quoi me raccrocher ?
Mon antre est familier dans les pierres et les lierres
La nuit je m’assieds seul sur mon divan-rocher
La lune ronde monte puis s’arrête
Je me vois nu comme en plein jour
La nuée de mon coeur n’est nulle part une ruée
Pourquoi courir après les brumes vertes bleues grises ?
La lune ronde monte sur mon front