Pz 130

Les eaux des torrents de ténèbres chantent sans fin
Le vent murmure dans les pins
Le mangeur de brumes est assis au bord du quai
Il reste là tout le long du jour
Dans l’oubli des malheurs de son siècle de vie
Il calcule par siècles L’essentiel est ailleurs
Un long désoeuvrement un tenace chagrin
Les petits singes crient pour moi la joie
D’avoir continué dans la voie ma voie la vôtre
Un tigre rugit sa joie d’avoir quitté les hommes