Mon pas solitaire a des cailloux dans ses semelles
Je chante ma douleur en m’agrippant aux lierres
Ma petite vie n’est qu’un long désœuvrement
Les oiseaux délibèrent sans parler de moi
Les maîtres montrent le chemin du retour
A la lumière de la lanterne ronde
Les morts se fondent dans le brouillard
Ils s’enchevêtrent aves les nuées
Qui dissimulent le bleu du ciel
Tout se cache-t-il à un moment ?