Pz 147

La montagne déborde d’instants parfaits
Jouons dans l’oubli du retour
Les parfums des fleurs me taquinent
La joie efface le proche et le lointain
On ne s’évade pas prisonnier des parfums
Un disciple me répond : « Le maître est parti
Cueillir des simples dans la montagne »
Les maîtres ne sont jamais là pour moi
il est heureux que je ne sois pas un disciple
Les terrasses glissent vers le bleu subtil