Accueillant le printemps
je retourne à la primeur du temps
Les saules s’habillent de jaune
La brume est ténue de pâleur
Le vent est silencieux
L’aube est ensoleillée
Ton visage de rosée refuse
L’aveuglement des matins
Je n’oserais porter une écharpe couleur de saule
Ma peau frissonne
Tu t’enroules déjà ton chignon de roseaux