Pz 220

Tes seins sont serrés comme bambous en fagot
Ton ventre est tendu comme un arc
Les papillons s’égarent dans les arbres du soir
L’arc-en -ciel disparait pour rejoindre ton amant disparu
Je sape le vide lui-même
Ta robe est en gaze nouée d’agrafes
Ton coeur s’ébat comme une grue dansante
Tu ne veux pas vivre toutes les vies
Vis pleinement la tienne
Les fleurs piétinées sont un legs de renarde