Je me promène au mont
Le ciel s’écartèle au péril des rochers
Le soleil se déchire au vertige des arbres
Dans l’ombre des ravins meurt l’éclat du printemps
Je n’habite nulle part Je dors dans l’absolu
Je grimpe aux arbres Je mange un fruit
Je joue aux cartes Je fais sans faire
L’ocean sublime ne se couvre pas de muriers
Fatigués et sournois nos esprits ne peuvent se rencontrer
J’escalade les terrasses du ciel