Pz 243
Le réel n’est pas insondable Tout entre en résonance Au profond sans fin de l’ombre bleue Je ne peux que vivre Je ne peux vous le dire Profonde et c...
Mois : août 2017
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Sous le vent qui fait rage Les averses d’automne Chaos de vagues et d’éclaboussements Le cormoran réagit avec flegme J’écris dans une arrière-...
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Il plonge entre les lotus rouges Il survole la berge touffue Seul et droit poisson au bec Sur un vieux tronc flottant Le cormoran miroite fièrement De toutes se...
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Assis seul dans le secret des bambous Je siffle je sifflote à mon chant propre Au bois profond nul ne me connait Je refuse la lune qui vient m’illuminer A...
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Le sage ne sait que dire Il fait ses adieux muets à la montagne Il referme sa porte sur le couchant Le bleu du vide n’a pas de réponse Quand reviens-tu co...
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Les singes de la nuit se lèvent en un seul cri Une voile solitaire sort du soleil Je quitte la ville aux nuées de couleur Le brûle-parfum divin exhale ses nuées...
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Je raccompagne un pote et une poétesse Avril cette année est aux fleurs de brume Je ne porte rien qui augmente ma carrure Il n’est plus que le fleuve à l&...
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Il n’y a que le corps Il m’intéresse peu Le dualisme des éléments me tord les boyaux Cultiver un jardin n’est pas cultiver le creux Eléphants ...
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Le silence nait du bruit Le bruit nait-il du silence ? Les silencieux sont sans prestige Que dire des bavards ? L’immensité du ciel n’est pas celle ...
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En quel lieu goûter l’éveil ? J’ai choisi un refuge auprès du mont désert Les volets sont ouverts Je regarde le sommet Le sommet est pur Les vallées...