Le chagrin est mémoire
La joie a des cheveux bleus parait-il
Ma mémoire diminue
Surtout celle du temps présent
Je n’avale pas l’élixir de peur de devenir immortel
Dans ma poitrine l’immensité sans souci
Comment ne pas s’apitoyer sur la confusion ?
La pluie traverse le villlage enténébré
Oisif je comprends les éternités du soleil et de la lune
Je suis un vieil excentrique