Mon village isolé est désolant
Ce poème me vient à l’improviste
Les vagues surgissent et disparaissent comme des crocodiles
Ma tête blanche s’endort au son de la pluie
Je me déplace dans mon rêve
J’ai mis de l’ordre dans ma vieille vie
Je prépare le thé
Ma calligraphie vaut presque celles des anciens
Le soleil couchant ravive la mélancolie
Tristesse et gaieté s’affrontent