A mon chapeau bas est épinglée une fleur sauvage
Je fais de mon existence une longue ivresse
J’ai répandu toute ma vie des poèmes sous le ciel
Le toit fuit je réussis à déplacer mon lit
Vieux moi-même je trouve les vieux pitoyables
Ma chaumière est rudimentaire
La sagesse se répand dans cette pauvre maison
J’ai su planter les muriers
J’ai su décrire les sentiments
Dès que je vois un livre mes yeux se ferment