Je suis en pleine santé à quatre-vingts ans
Je passe ma vie à arroser le jardin
Devant la franchise de mon regard
Les démons prennent peur
Je n’ai rien à faire
Chaque année il faut curer le vieux puits
Les couvertures de vieux livres m’échauffent les yeux
J’ai peur de ronfler
j’ai des manuscrits sous les toiles d’araignée
Seul le parfum des fleurs est le même qu’autrefois