Les saules effleurent l’étang
L’année se termine gentiment
A l’image de ma petite vie
Hardi comme jamais
J’abuse encore du vin
Les livres me piquent comme des ronces
Edenté je mâche comme une vache
J’ai renoncé à ramasser les branches mortes
Le voisin a toujours l’air menaçant
Je l’appelle pour qu’il répare la haie qui s’effondre