L’art de vieillir ?
La manigance est incompatible avec la robustesse
Je me retrouve encore dans un relais délabré
Je traverse le ruisseau pieds nus
On dirait que j’attire les maringouins
Convalescent sans souffle ni force
Je tiens ma canne
Je me réchauffe au soleil du matin
Je suis confus Où est mon mérite ?
Je n’accueille plus je ne raccompagne plus les visiteurs
Heureusement ils sont de moins en moins nombreux