Que je chante en marchant cela tient du miracle
Je flâne dans le jardin
Je musarde à travers les fleurs et les bambous
De retour chez nous je crains de mourir
Faisant le fier devant ma femme je n’ose
Lui demander de l’aide
J’apprécie de plus en plus ma canne
Je marche encore
J’ai traversé l’océan en chevauchant une baleine
Mon lit est plein de rêves