Emu ma poitrine m’attriste
Hier j’étais alité
Je regrettais le monde et surtout le jardin
La forêt de pins se fait mélancolique
Mes os malades ne lui résistent pas
Je musarde au soleil
Légèrement fatigué je m’assois
Les deux vieux pruniers sont en fleurs
Les bambous se balancent dans le vent
Pourrai-je venir demain ?