Dans l’allée aux roses-trémières
Je me retire dans mon jardin
J’abandonne toute pensée du monde de poussière
La grue blanche à ma place accueille les rares visiteurs
Le vent tourne les pages du livre de ma vie
Notre savoir esthétique devient poétique
La tête blanche comment ne pas pleurer !
Un type me cause : « Vous avez beaucoup vieilli »
Il persiste : « Comment peut-on vieillir autant ? »
Mon coeur ressent déjà une douleur sournoise