Ainsi file le temps
Les fleurs ne résistent pas à l’eau qui s’écoule
Je voudrais me vêtir d’ailes et m’envoler
Sans tourner la tête
Le fourneau de la création me parait grandiose
Pour immense qu’il soit le ciel est un soufflet de forge
Je ne dois pas imiter le métal
Qu’on travaille au feu
Voyageant dans l’azur au delà des cieux
Je contemplerai ce que nul n’a contemplé