Je me couche avant la nuit profonde
Je mange de moins en moins
A quoi comparer un vieillard décrépit ?
A la neige qui fond au printemps ?
La montagne encercle la jonque
Les rochers sarcastiques attendent
J’essaie de m’emparer des roches grâce à ma poésie
Les paysages étranges ne sont pas là en vain
Je suis fier de ma tête blanche
Les rochers rient de moi