A quatre-vingts ans j’ai dit adieu à mon frère ainé
Nous n’avons pas prévu de nouvelle rencontre
A l’âge crépusculaire j’ai encore souvent
Un livre dans la main C’est pour faire semblant
Il n’y a plus rien pour me réjouir les yeux
La profusion des fleurs de prunier
Annonce enfin une belle journée
Mes vieux yeux brouillés retrouvent un peu de clarté
La lune revient avec tendresse
J’aime plus que jamais le soleil