Enfant j’adorais les livres
Peu à peu j’ai cessé de les aimer
Je les considère de loin
Peut-être parce que j’oublie immédiatement ce que je viens de lire
Les livres vivent dans le meilleur de ma mémoire
C’est-à-dire ce dont je me souviens
Le goût des livres survit dans ma poitrine
Suave comme un vin vieux
Je me débarrasse des soucis mais aussi de la joie
Dans mes années crépusculaires je confie tout au vide