Tu n’aimes pas les autres
Fabrique-toi un autre toi-même
Rien ne protège à la fin de la faucheuse
Ne connais-tu que des prodigues ?
Ta fin sera une malédiction pour la vérité
Je suis en guerre avec le temps par amour pour toi
Je te greffe tout ce qu’il t’enlève
Mais tu dois vivre dessiné par toi-même
Tu te protèges mieux en te laissant aller
Si un enfant à toi vivait en ce temps-là
Tu vivrais deux fois
Aussi longtemps que tu vis la poésie te donne la vie
Mon amour dans mes vers vit toujours jeune
Fais de l’amour des femmes ton trésor