Le rosier ne meurt pas pour la mort d’une fleur
Hélas les années te labourent le front
Tu souhaites la croissance des belles créatures
Ta jeunesse si prisée ne sera plus bientôt que loque
Tu regardes ton visage dans le miroir Pourquoi ?
Pourquoi dilapider ton seul héritage, ta beauté ?
Toute veuve veut garder à l’esprit la forme de son mari
Tu es aimé de beaucoup, pas de tous, tu n’aimes personne
Tu grandis en te fanant
Le jour courageux sombre dans la nuit
Tu es toi-même un néant
Je ne connais le monde que par tes yeux