Laissez-moi avouer que nous restons deux
Quoique nos amours sans partage ne fassent qu’un ;
Ces souillures qui subsistent chez moi
Je dois les supporter seul sans ton aide.
Nos deux amours, un seul respect,
Quoique dans nos vies une séparation,
Que n’affecte pas l’effet solitaire de l’amour,
Lui vole des heures délicieuses.
Je dois te désavouer à jamais
De peur que ma faute tant déplorée te fasse honte,
Et tu m’honores publiquement,
A moins que tu tires cet honneur de ton nom.
N’agis pas ainsi, je t’aime de telle façon
Que, toi m’appartenant, ton renom m’appartient.