Si ma muse déjetée se plait à ces jours déjantés
Le chagrin est mien mais la louange est tienne
Si tu n’enseignais comment se dédoubler
En le louant ici lui qui est si loin !
Grâce lascive qui embellit le mal
Tue-moi avec mépris mais nous ne devons pas être ennemis
La liberté tente par ta beauté
La liberté me trompe par ta beauté
Joie ! Mon ami et moi ne sont qu’un
Douce flatterie ! Son amitié n’aime que moi-même
Les jours sont des nuits tant que je ne te vois pas
Les nuits sont des jours brillants si les rêves te montrent à moi
Des éléments si lents n’apportent que des peines,
Des pleurs si lourds, insignes de notre double chagrin
Je renvoie les rapides ambassadeurs
Et ma tristesse grandit Ton apparence extérieure est due à mon oeil
Et mon coeur te doit l’amour intérieur de mon coeur