Prends toutes mes amours, ouais, mon amour, prends-les toutes
Qu’auras-tu de plus que tu n’aies eu auparavant ?
La liberté commet de jolies fautes
Quand je suis absent de ton coeur
Qu’elle soit tienne ne m’ennuie pas
Pourtant on peut dire que je l’aimais
Quand mes yeux clignent ils voient mieux que jamais
ils regardent toute la journée des choses inattendues
Si la terne substance de ma chair était pensée
La distance injurieuse ne m’arrêterait pas
Je me réjouis de l’air léger et du feu purifiant
T’accompagnant partout peu importe où je réside
Mes yeux et mon coeur se livrent une guerre mortelle
Afin de diviser ta vue
Entre mon oeil et mon coeur une ligue s’est formée
Et chacun joue de bons tours à l’autre