Les deux autres, l’air léger et le feu purifiant,
Sont tous deux avec toi qu’importe où je réside ;
Le premier ma pensée, l’autre mon désir,
Ceux-là présents-absents glissent d’un mouvement rapide ;
Car, lorsque ces éléments plus rapides sont partis,
Dans une tendre ambassade d’amour pour toi,
Ma vie, faite de quatre, réduite à deux, *
Sombre vers la mort, oppressée par la mélancolie,
Jusque’ à ce que la composition de la vie soit reconstituée,
Par ces rapides ambassadeurs, revenus de toi,
A peine de retour, de nouveau assurés
De ta bonne santé, me la racontant.
Je me réjouis que ceci soit dit ; mais je ne suis pas content plus longtemps,
Je les renvoie et ma tristesse grandit.
* Après l’air et le feu, l’eau et la terre sont les éléments primordiaux.