** Fuzier toujours !
Je n’ai jamais pensé qu’il te fallût de la peinture
Ta beauté ne nécessite aucun fard
J’ai vu ou j’ai crû voir que, grâce à ta nature,
Tu te souciais peu de mon art
Tes gestes sont à l’abandon
Je laisse dormir mon art
Ta seule présence montre
Qu’une plume banale est bien insuffisante
Tu dissertes du mérite
En proclamant le tien
Tu m’imputes mon silence à péché
Quand ma suprême gloire est d’avoir su me taire
Je me tais sans nuire à ta beauté
Je suis même muet
Je suis une tombe Je suis aussi la vie
Tu vis davantage de vie
Tes poètes sont deux