Ton absence réduit au silence les oiseaux
Ou bien s’ils chantent, c’est avec une telle tristesse
Que les feuilles pâlissent par crainte de l’hiver qui approche
Comme un hiver mon absence a été loin de toi
Le plaisir de l’année
J’ai ressenti la noirceur des gelées et des journées
La nudité de décembre
En plein été
Puis vint l’automne fécond
Comme le sein d’une jeune veuve
Espérance d’orphelins descendance sans père
Les plaisirs de l’été t’attendent
Ton absence réduit au silence les oiseaux
Ou bien ils chantent si tristement
Que les feuilles pâlissent par crainte de l’hiver