Comme un hiver loin de toi
Je ressens le gel et la noirceur
Les nudités de décembre
Ce temps récent c’était l’été
Maintenant l’automne est fécond
Comme le sein d’une jeune veuve
Cette issue abondante
N’est que tristesse d’orphelins
L’été t’attend
En son absence les oiseaux
Crient leur désespoir d’amour
Ils sont si tristes que les feuilles pâlissent