J’offre Shakespeare à qui le veut, le Barde, le maître de l’écriture occidentale.
Il ne s’agit ici que de l’auteur de 154 sonnets. Pourtant chaque poème est une tragédie miniature, opposant destin et éléments premiers.
Le principal protagoniste est la beauté, la beauté principe actif, fondamental, nécessaire.
Le mystère de la beauté est que tout fait partie de ses combats. Shakespeare, poète lyrique, ne croit pas nécessaire de préciser davantage les personnages du drame, contrairement au Shakespeare dramaturge.
Notre Shakespeare des sonnets est étrange. Il dit presque tout en ne disant presque rien.
C’est l’énigme qui est la clef de l’énigme.
Derrière les portes de la réalité il n’y a que la réalité.
P.S. : Je me permets désormais d’ajouter parfois un mot au texte shakespearien. Shakespeare ou la politesse de l’espoir. Un espoir désespéré…
2° P.S. : Shakespeare, dans ces « sonnets », est un maître du jeu entre le « vous » et le « tu », le vouvoiement et le tutoiement. J’aime que la langue française ait conservé cette richesse.
3° P.S. : Donc je publie la version initiale de ma traduction, puis deux variations, au sens musical, de cette traduction ( bis et ter ), enfin ( ** ) une adaptation de la traduction « Fuzier »…