Tu trouveras ton monument
Quand les tyrans auront disparu
Ni mes angoisses ni l’âme prophétique
Du vaste monde rêvant d’avenir
Ne peuvent contrôler l’amour véritable
Que l’on croyait condamné à une malédiction confinée
La lune mortelle a subi une éclipse
Les tristes augures se moquent de leurs propres prédictions
Les incertitudes rassurées se couronnent elles-mêmes
La paix proclame l’âge sans fin des oliviers
Grâce à la rosée d’un temps bien embaumé
Mon amour est frais à nouveau la mort me donne raison
En dépit de tout je vivrai sur ce pauvre rythme
Pendant que les tribus ennuyeuses et sans discours se font insulter
Toi dans tout cela trouveras ton monument
Quand les cimiers des tyrans et leurs tombeaux de bronze seront passé de mode