Quelles potions ai-je bues à base de larmes de sirènes
Distillées d’alambics hideux comme l’enfer,
Appliquant des peurs aux espoirs et des espoirs aux peurs,
Perdant encore quand je me voyais gagner !
Quelles erreurs mon coeur a commises
Alors qu’il se voyait bien béni !
Comment mes yeux sont-ils sorti de leur orbite
Dans la distraction de cette maudite fièvre !
O le bénéfice du mal ! Maintenant je trouve vrai
Que le meilleur est fait par le mal meilleur encore,
Et que l’amour ruiné quand ll est bâti à nouveau
Devient plus beau, plus fort, plus grand de loin.
Ainsi je retourne rebuté à mon contenu
Et gagne grâce aux maux trois fois plus que ce que j’ai dépensé .