WS 119 bis

J’ai bu des potions tirées des larmes des sirènes
Distillées dans des alambics hideux comme l’enfer
Rendant la peur à l’espoir et l’espoir à la peur
Je perds encore quand je croyais gagner
Quelles erreurs j’ai commises alors que je me croyais béni par le sort
Mes yeux sont sortis de leur orbite
Sous le coup d’une fièvre affolante
O bienfait du mal ! je trouve vrai
Que le meilleur soit fait meilleur par le mal
Et que l’amour ruiné quand il est reconstruit
Grandit plus beau plus fort plus grand
Je retourne rebuté à mes travaux
Et je gagne trois fois plus grâce au mal